Le cabinet de lobbying du collecteur de fonds de Trump triple ses revenus au milieu du bouleversement du pouvoir à Washington

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Trump fundraiser’s lobbying firm triples earnings mid washington power shift
Credit: M. Scott Mahaskey/POLITICO

Ballard Partners, cabinet de lobbying dirigé par un important collecteur de fonds du président Donald Trump, a plus que triplé ses revenus trimestriels de lobbying par rapport à la même période l’année précédente. Les entreprises et organisations cherchent l’aide de quelques cabinets proches de la nouvelle administration afin de comprendre une seconde présidence Trump marquée par le chaos et la rétribution.

La société prévoit de générer 14 millions de dollars de revenus de lobbying pour le premier trimestre 2025, soit plus du double des 6,2 millions enregistrés au quatrième trimestre 2024. Au premier trimestre 2024, Ballard avait rapporté 4,2 millions.

Bien que plusieurs des plus grands cabinets de K Street n’aient pas encore publié leurs revenus du premier trimestre avant la date limite de lundi à minuit, les chiffres de Ballard devraient figurer parmi les plus élevés. Le début d’une nouvelle administration est habituellement une période très lucrative pour le secteur du lobbying — et les affaires à K Street étaient déjà florissantes avant le retour de Trump à la présidence.

Selon les analyses, Ballard a terminé en tête des revenus à la fin de l’année avec 16,9 millions de dollars au quatrième trimestre, suivi de Akin Gump Strauss Hauer & Feld avec 14,6 millions. Au premier trimestre 2025, les revenus de Brownstein ont baissé à 16,8 millions.

Le lobbyiste floridien Brian Ballard, proche de Trump depuis longtemps, a ouvert un bureau à Washington pour son cabinet peu après la première victoire présidentielle de Trump en 2017, devenant rapidement un acteur clé pour les entreprises et groupes industriels cherchant à comprendre le président imprévisible.

Bien que le cabinet emploie également plusieurs lobbyistes démocrates, ses activités ont souffert sous l’administration Biden. Il est néanmoins resté dans le top 20 des cabinets de K Street, selon une analyse de POLITICO.

L’ascension de Ballard cette année reflète un cycle typique à chaque changement de pouvoir à Washington, lorsque les grandes entreprises cherchent à établir un lien avec le nouveau président ou les chefs du Congrès.

Mais cette dynamique s’est fortement accélérée à l’approche du second mandat de Trump. Ballard, ainsi que quelques autres cabinets proches de l’administration comme Miller Strategies, Mercury Public Affairs, Michael Best Strategies et Continental Strategies, ont vu affluer de nouveaux clients depuis novembre. Ces derniers n’ont pas encore communiqué leurs chiffres pour le premier trimestre.

Ballard, en revanche, a révélé avoir signé plus de 130 nouveaux clients depuis le jour de l’élection, dont JPMorgan Chase, Chevron, Palantir, Netflix, Ripple Labs et le Business Roundtable.

Le cabinet a également été engagé pour représenter plusieurs personnes et organisations ciblées par l’administration Trump, comme le conseil d’administration de l’université Harvard, le service public de radiodiffusion PBS, et le cabinet d’avocats Kirkland & Ellis.

Certains anciens lobbyistes de Ballard occupent aujourd’hui des postes clés dans le second gouvernement Trump, comme Pam Bondi, procureure générale, et Susie Wiles, cheffe de cabinet à la Maison-Blanche.

Trent Morse, un autre ancien de Ballard, est directeur adjoint du personnel pour Trump. Les racines floridiennes du cabinet expliquent aussi ses liens avec des figures influentes de l’État dans le Washington de Trump, notamment le secrétaire d’État Marco Rubio.

Research Staff

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